Regards Croisés sur l’alimentation (2017-2020) – Paroles d’acteurs

« Les Skype étaient intéressants car on a pu se parler et échanger, pour créer un contact, comprendre comment ça se passe en France. Nous avons aussi beaucoup appris avec les sorties.  »

« Nous avons beaucoup apprécié les sorties. Celles au marché étaient très intéressantes. Nous avons appris des choses sur notre alimentation, comment l’on mange, et ce qui est bon et moins bon. Maintenant, on va acheter le riz de Kédougou ! »

Kalidiatou & Mouhamed, élèves au collège Commune 2, Kédougou

« J’ai aimé les Skype car on pouvait voir comment ils étaient [nos correspondants], leur salle de classe, et ils pouvaient nous parler d’eux. C’était un projet intéressant parce que ça change des cours, on peut apprendre de nouvelles choses autrement. »

« Ce que j’ai aimé c’est quand on a fait les sorties, puis quand on a fait les recherches sur l’ordinateur, et quand on a fait les échanges par Skype. »

Anna & Arthur, élèves au collège Rose Valland, St-Étienne de St-Geoirs

« J’ai des sentiments positifs pour le partenariat avec Tétraktys sur le projet Regards Croisés. De la satisfaction car cela a permis à nos élèves d’apprendre de nouvelles choses. Les élèves aujourd’hui sont initiés à l’écriture journalistique, à faire des questionnaires, à poser des questions et à recueillir des informations. »

Lassana Touré, principal du collège Commune 2, Kédougou

« Ce projet a permis à nos élèves d’acquérir une culture internationale, de voir et de comprendre comment on vit, comment on mange au Sénégal. Cela a énormément d’importance pour tous les enfants d’ici. Le partage et les échanges sur le thème de l’alimentation sont importants pour favoriser une ouverture internationale qui est un des objectifs fondamentaux de notre contrat d’objectif signé avec le département de l’Isère et le Rectorat. »

Florence Narcisse, principale du collège Rose Valland, St-Etienne de St-Geoirs

« La place de l’interculturalité dans le projet nous a beaucoup plus, cela a permis de savoir comment on mange en France, et a été complété par les échanges entre les élèves, qui ont été très apprécié. Grâce à ce projet, l’enseignement est sorti des quatre murs. La plupart des élèves ont aimé les sorties et lorsqu’ils vont au marché ou bien dans les services de l’agriculture, c’est l’école qui continue. »

Thierno Ousmane Sow, professeur d’allemand et Abdou Kane Ndao, professeur d’arts plastiques au collège Commune 2, Kédougou

« Nous constatons un bilan positif de ce projet qui a permis une ouverture sur le monde pour les élèves. La démarche de projet qu’on a utilisé est très intéressante puisque ce sont les élèves, on les a guidé, mais ce sont eux qui ont choisi la problématique, qui ont réfléchi vraiment à comment mener une enquête. »

Catherine Berger, documentaliste et Vanessa Goncalves, professeur d’histoire-géographie au collège Rose Valland, St-Étienne de St-Geoirs

«  Ce projet m’a appris beaucoup sur l’alimentation entre la France et le Sénégal, mais aussi sur la différence des cultures. Par exemple, les Sénégalais mangent par terre et se servent tous dans le même plat, alors qu’en France nous faisons tout l’inverse.  »

« Nous avons dû, par petits groupes,  réaliser une interview. Cette expérience nous a permis d’apprendre à préparer des questions, à filmer quelqu’un et faire de la prise de son. Nous avons eu quelques difficultés pour pouvoir prendre le rendez-vous ; mais cela nous a montrer que parfois il pouvait y avoir des obstacles.  »

Flore & Antoine, élèves du collège Raymond Guelen, Pont en Royans

« Ce projet a permis de travailler en interdisciplinarité puisque l’on a pu collaborer entre plusieurs professeurs. Cela a soudé l’équipe pédagogique et permis aux élèves de travailler sur le projet dans diverses matières.
De plus, ce projet montre que le collège Raymond Guelen est un petit collège dynamique et lui permet de rayonner à l’international. »

Mme Coronel, professeure d’Histoire Géographie au collège Raymond Guelen, Pont en Royans

« Etant en campagne, les gens sont peu habitués aux repas dits « exotiques », puisqu’ils y a moins d’offre. Le repas sénégalais a donc étonné les mangeurs et les retours furent mitigés, comme pour la majorité des repas à thème. Mais il est bien de proposer des choses différentes pour ouvrir les papilles!  »

Agents techniques du collège Raymond Guelen, Pont en Royans

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